Longue route à faire ce matin du dimanche 1er février. Visite à Melaque chez Denyse et Gilles. Départ du Central Camionera à 7 h 45.
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Mamie Andrée attend le départ pour Melaque
au Central Camionera de Puerto Vallarta |
Un arrêt dans l'est de la ville, et c'est le départ pour notre long périple de quatre heures sur la 200, en grimpant dans les montagnes, dans les courbes et les zigzags de la route. L'estomac de Michel a beaucoup de difficultés dans les virages qui lui donnent le tournis! Il est forcé de se rendre deux fois à la toilette - c'est une chance qu'il y en ait! Après cet épisode de virages et de côtes, ça devient un peu plus facile. Plus tard, durant la longue descente sinueuse vers Melaque, ce sera au tour de mon estomac de contester.
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La tranquillité du matin à Puerto Vallarta après la pluie de la nuit |
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Un quartier de Vallarta |
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Le soleil se lève |
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Sur la route |
Nous arrivons vers midi et sommes bien heureux de descendre de l'autobus. Les autobus première classe sont toujours très confortables (du moins ceux que nous avons essayés) et on nous offre un rafraîchissement (eau, jus, boisson gazeuse, c'est selon) et un petit sandwich. Je dirais qu'il est préférable d'apporter un petit lunch quand même - des fruits, barres tendres ou le vôtre de sandwich!
Denyse et Gilles nous cueillent au terminus et on apporte notre bagage à leur caravane. On jase un peu et on se rend au bout du village de Melaque où, comme partout sur les plages, sont installés tables, parasols et restaurants et bars. En ce 1er février, c'est fête au Mexique. Il y a foule sur la plage. On nous dit qu'à cause de la fête, les gens font le pont, c'est à dire, allongent leur week-end de un ou deux jours.
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La playa à Melaque |
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Denyse, Gilles et Michel |
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Une fourmilière - beaucoup de monde sur la plage
On fait la fête en ce beau dimanche |
On fait quelques courses à l'épicerie du coin - du vin et du pain, une laitue, et quelques petits fruits. À notre retour à la caravane, nous faisons connaissance avec plusieurs ami(e)s qui font la route depuis le Canada avec eux et qui sont installés au même parc.
Le lundi matin, comme c'est très nuageux, nous prenons la route pour Manzanillo, ville située à environ 55 km de Melaque. Plus ou moins une heure sur des routes bordées de fermes de toutes sortes comme le long des routes de cette région du Mexique.
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Enseigne pour nous indiquer qu'il y a une plage |
Belle grande baie avec une plage publique interminable.
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D'un côté, tables et parasols installés |
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Vue rapprochée - déjà à cette heure matinale d'un début de semaine,
la plage est prise d'assaut |
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En attente de clients |
Nous nous promenons un peu autour, arrêtons chez Walmart et Soriana pour faire quelques courses, un arrêt chez Burger King pour un lunch.
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Avec sa table et son plateau de beignets,
cette femme se dirige vers son coin de travail |
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Nuages annonciateurs |
Sur la route du retour, nous rencontrons un orage et de la pluie. Et quand il pleut, il pleut!!!
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Il pleut, il pleut bergère... |
Les nuages, la pluie, l'orage qui laisse s'écouler des tonnes et des tonnes
d'eau dans les petites rues du village, tout le sable qui descend - et la terre
qui ne semble pas pouvoir boire toute cette eau tombée d'un coup.
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On voit très bien l'eau et la terre descendre |
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Et ça, c'est après la pluie |
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La belle église de Cihuatlan |
La pluie a cessé et nous continuons notre route de retour. Un peu à la sortie de Cihuatlan, plusieurs voitures sont arrêtées devant nous à cause d'un dos d'âne - ici il y en a beaucoup à l'entrée et à la sortie des villages pour ralentir la circulation - Gilles doit donc aussi s'arrêter. Malheureusement, le chauffeur du camion qui nous suivait n'a pas vu les voitures stoppées et nous a percuté. Ça surprend! Et Gilles a un camion tout neuf. Il faut téléphoner à la compagnie d'assurance qui nous enverra un ajusteur pour prendre le constat. Une voiture de la police municipale arrête environ 15-20 minutes après l'accident, et trois policiers armés jusqu'aux dents en sortent. Ils surveillent le trafic, posent quelques questions, regardent les dégâts, prennent des notes. L'ajusteur arrive finalement - ça fait plus de deux heures que nous patientons. Ici, pas question de remplir le constat nous-même.
Voici ce que le gouvernement canadien nous dit en cas d'accident.
... Si vous êtes impliqués dans un accident de la route, vous pourriez faire face à de graves problèmes juridiques, y compris l'emprisonnement. Vous pourriez être mis en détention jusqu'à ce qu'on détermine qui est responsable de l'accident et jusqu'à ce que toutes les pénalités aient été payées... (information prise sur
http://voyage.gc.ca/destinations/Mexique)
C'est toujours un peu inquiétant. Dans notre cas cependant, le conducteur derrière nous a écrit dans son constat qu'il avait freiné mais avait glissé - il est donc responsable et son assureur devra débourser tous les frais. Cependant, il faut noter qu'ici au Mexique, aucun véhicule de courtoisie n'est fournit durant les réparations - il faudra donc que Denyse et Gilles comptent sur l'amabilité de leurs amis ou de l'autobus pendant que le camion sera au garage pour se refaire une beauté.
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Ça n'y parait pas tellement, mais il y en a pour 10 jours au garage!!! |
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Le camion du fautif est pas mal plus endommagé |
Le principal c'est que personne n'ait été blessé dans cet incident. On retourne à la casa pour terminer cette journée. Nous communiquons avec le garage pour un rendez-vous pour l'estimation et devrons y retourner mercredi matin.
À suivre sur l'histoire de notre escapade à Melaque.
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