Cette semaine, on nous invite à une balade à Sayulita. Yvon et Sylvie ont loué une voiture et ont la gentillesse de nous lancer cette invitation. Nous y étions allés il y a quelques années et avions trouvé l'endroit joli - ils étaient en train de faire des travaux d'amélioration dans les rues (en passant - ce n'est toujours pas terminé).
C'est jour de marché local - nous ne savions pas. Beaucoup de monde dans un si petit endroit. Des locaux, des touristes, des voitures et les autobus en quantité stationnées dans le terrain vague qui sert de terminus. Le village n'est pas grand et l'artère principale est divisée par des maisons - sens unique pour entrer et dans l'autre sens pour sortir - lapalissade? Mais bon, notre chauffeur traverse le petit pont, fait quelques rues, tourne à droite et tout de suite à gauche, une place se libère. C'est assez restreint comme espace et en plus il y a une enseigne en métal placée en bordure du trottoir et annonçant le spa.
En faisant marche arrière pour se stationner, Yvon heurte cette enseigne qui n'est pas très stable et elle tombe sur la voiture en arrière. En tout cas, nous entendons un bruit de métal. Naturellement, tout ça attire des curieux et celui qui se dit propriétaire de la voiture. Un italien installé ici, qui parle très peu d'espagnol et quelques mots d'anglais. Là il dit qu'il vient tout juste de refaire la peinture sur sa voiture, ça lui a coûté 20,000 pesos (2000 dollars), et que cette tache de peinture grise n'était pas là avant, et qu'il veut $200 pour la faire réparer.
Il est assez mordant, il parle à tout le monde autour, répète son histoire. Yvon lui offre 1000 pesos, non, il s'entête il veut 2000 pesos, rien de moins! Un mexicain qui regarde la scène, nous dit que oui, c'est vraiment trop cher, que cet homme n'est pas aimé à Sayulita, qu'on devrait peut-être amener la voiture au garage qui ont fait les travaux de peinture, que ça coûterait moins cher...
Au bout d'environ une quinzaine de minutes, le policier appelé par le propriétaire supposé de la voiture se présente. L'homme en question montre au policier le "dégât" causé par la pièce de métal. Une petite éraflure selon nous sans la moindre trace de coup, mais énorme selon eux. Le policier nous explique qu'ici vraiment ça coûte très cher les réparations de carrosserie, nous raconte une histoire selon laquelle un de ses amis a dû faire réparer une lumière et une partie du pare-choc et ça lui a coûté plus de 6000 pesos et il en rajoute. Il n'insiste pas mais nous explique que si Yvon ne débourse pas l'argent, il devra appeler la police de la route, que ça sera long, et qu'ensuite, il faut appeler les assurances - l'ajusteur d'Yvon car au Mexique, l'assurance auto n'est pas obligatoire, en plus quand les policiers de la route seront là, il faudra s'entendre avec le proprio, sinon ils peuvent faire remorquer les deux voitures... - tout ça laisse supposer bien des choses. Du bla bla, n'est-ce pas?
À la fin, Yvon se résigne à payer les 2000 pesos. Et naturellement nous changeons la voiture de place. Avant de partir, Yvon prend la photo du policier qui n'aime pas trop ça et le voilà qui sort son petit calepin, prend l'information sur la voiture, marque, couleur, plaque, où elle a été loué. Je pense qu'il est inquiet! Il n'a pas été tout à fait honnête.
Alors, il faut se rappeler qu'à Sayulita comme partout ailleurs au Mexique, il y a des escrocs, qu'ils soient propriétaire de restaurant de crème glacée (gelato) ou policier municipal.
C'est après coup qu'on se rend compte de quelques petits détails qui ne nous ont pas frappés au moment où tout cela arrive à cause des différents intervenants, il y a des enfants, le proprio de l'auto, son ami qui ne parle qu'italien, le mexicain témoin de la scène, un autre mexicain qui s'est approché, les employées du spa, le policier et nous.
Est-ce que cet homme était vraiment propriétaire de la voiture? Nous n'avons pas pensé à demander ses papiers!
Est-ce que ce n'est pas un coup monté pour se faire payer certains montants d'argent?
Est-ce que ce policier n'est pas aussi impliqué dans l'histoire - si tu m'aides je de donnes 200 ou 300 pesos?
Est-ce que tous les témoins sur place ne sont pas aussi complices?
Environ deux heures plus tard, quand nous revenons sur cette même rue, le panneau y est toujours, placé en bordure de rue, attendant le prochain qui se fera prendre!!!
En tout cas, nous ne nous sommes pas laissés distraire par cet incident et nous sommes promenés dans le petit village de Sayulita. Pas un gros village, mais il y a beaucoup de monde - très dense entre population locale et le touriste. Les rues assez étroites et tout est entassé.
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| Petite rue en direction de la mer |
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| Des petits paniers |
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| On dirait des capteurs de rêves. C'est une façon différente de faire la promotion des petits bikinis |
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| Qu'est-ce que ça fait des gars en vacances? |
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| Je croyais que le gouvernement mexicain préférait qu'on n'utilise pas l'argent américain à cause du cartel de la drogue? |
Des couleurs et encore des couleurs.
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| Des balais |
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| Des écharpes |
En sortant du village, juste avant le petit pont, un couple s'est installé pour vendre ses churros - genre de beignets cuits dans la graisse profonde et recouverts ensuite de sucre. Les desserts de ce genre sont très populaires au Mexique.
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| La pâte est extraite du tube et envoyée dans la graisse très chaude, égouttée et le churro est ensuite roulé dans le sucre |
Encore échec
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